Supportez Bruno !


1 km = 1 € Parions sur les km que va courir Bruno !

L'opération consiste à collecter des fonds pour financer la rénovation et l'équipement d'une maison accueillant des enfants népalais. Les paris sont possibles sur toutes les courses de la saison 2010.

Grâce à vous, nous avons dépassé les 2 000 km : la performance n'est pas uniquement sportive, mais solidaire.

Au total c'est 4 516 € qui auront été pariés.

Merci pour les enfants !!!

Les prochains rendez-vous

Encore une petite course, la Rubatée,
9km autour de Lajoux pour la fête du village et ensuite, le repos s'impose...
Et puis le vendredi 27 août à minuit, je serai à Courmayeur pour le départ de la"Trace des Ducs de Savoie"
111 km - 7 000 mètres de dénivelé positif
temps de course maximum : 32 heures
Arrivée à Chamonix

17 monts, 30 amis, 90 bornes

Nous sommes en 2040, un groupe de septuagénaires (et d’autres énergumènes encore plus âgés) se lance dans un défi incroyable, gravir en courant les 70 sommets de l’arc Jurassien et ce en 170 heures… Tout a commencé en 2010, à l’époque les gens ne sortaient plus de chez eux, les relations humaines n’existaient que par le biais d’internet ou de rassemblements festifs comme les matchs de football. Face book était à son apogée, l’on pouvait se faire des amis sans bouger de chez soi, des amis qu’on ne rencontrait jamais, une façon illusoire de croire que l’on était heureux, pour masquer la solitude se glissant insidieusement au cœur des villes surpeuplées… Et puis un habitant d’un village haut perché du Jura, appelé « le Sam » eut une idée formidable mais non moins saugrenue, rassembler le temps d’un week-end des personnes d’origine, de sexe, de sensibilités différentes autour d’une même passion, la course à pied en pleine nature. 30 pionniers prirent le départ d’une aventure humaine et sportive depuis le village de Septmoncel, tous vêtus d’un maillot orange, une forme de signe tribal probablement; leurs pas les menèrent vers le col de la Tendue, la Fontaine aux Oiseaux, le Mont Bayard, les Gorges de l’Abîme, le Crêt Pourri, la Main Morte, la Pointe de la Roche, des noms de lieux si poétiques mais aujourd’hui d’un autre temps. Ce matin là, ils effectuèrent un circuit long de 28 kilomètres, en souriant, sans GPS ni balise de géo-localisation ! Assis par terre, ils festoyèrent au Replan avant de repartir vers les gorges du Flumen, lieu aujourd’hui ou personne n’ose plus se rendre, les loups et les ours ayant réinvestit les forêts proches de Saint Claude. Leur rituel préféré, se chronométrer ! La Roche Blanche, une montée de 2,3 km pour 700m de dénivelé, leur terrain de jeu favori. Arrivés au sommet, grimaçant de douleur, couvert d’un liquide appelé « sueur », ils s’écroulèrent à terre en rigolant, ivres d’effort, heureux d’être ensemble, à attendre le Sam retenu par les paparazzis. Ils s’amusèrent ensuite à se diriger avec une carte en papier, sans aucun instrument Hi-Tech, pour rejoindre le lieu où les attendaient un bon repas, de nombreux verres de bières et une nuit réparatrice. Le lendemain, ils prirent le chemin de la vallée de la Valserine, gravirent les 32 contours pour rejoindre le Reculet, l’un d’eux y eut une pensée pour une amie et pour des enfants de l’autre bout du monde qu’ils ne rencontra que bien des années plus tard, puis ils longèrent les crêtes, riant du regard étonné des simples marcheurs à leur passage, s’amusant pour certaines à embrasser les vaches, le groupe s’égrainant au fil des rencontres et des discussions. Après une collation, ils rejoignirent les Hautes Combes, descendirent au Chapeau de Gendarme pour un dernier rituel dans la montée des Grés. Fourbus, ils se rassemblèrent autour de chopes de bière, heureux du simple bonheur d’avoir passé un bon moment, réunis par un ami commun, une passion et une liberté partagée, ayant couvert 90 km et gravi 17 monts, pas après pas. Ainsi, ce groupe d’amis se rassembla chaque année, pour fêter la vénérée « bonne santé » prodiguée par l’effort et la nature, les rires et les défis. Pour fêter les 30 ans de leur première rencontre, le Sam, jamais à court d’idées, leur a préparé cette année un « truc de fou », comme disent les gens du Haut Jura qui se demandent bien quand, ceux-là, vont finir par grandir…

Un rêve dans le Beaufortain

Dimanche 18 juillet, je me réveille dans un lieu inconnu, j’ai fait un drôle de rêve… J’étais dans la nuit à courir sur des sentiers avec d’autres allumés après être tous partis d’un village, Queige, je crois, dans le Beaufortain. Nous montions vers le col de la Roche Pourrie, soir 1500m de dénivelée à 4h du matin ! Nous apercevions les lumières d’Albertville, discutions de nos origines tout en courant dans la montagne. Je me sentais bien, facile, comme porté par je ne sais quel souffle magique… Nous passions prêt de lacs magnifiques, le lac Tournant, le lac de Saint Guérin, le lac d’Amour, la sérénité des lieux n’étant troublée que par le bruit des clarines et nos souffles réguliers. Dans ce rêve, il y avait aussi des passages de cols, très pentus, au milieu de blocs de rochers, je me souviens de la brèche de Parozan, du col du Grand Fond, du col à Tutu près de la Pierra Menta ; quelques passages dans la neige et des traversées de ruisseaux nous prodiguant un peu de fraîcheur. Et puis il y avait des sourires, des applaudissements de personnes venues pour nous encourager, d’autres pour nous donner à manger, à boire, nous réconforter aussi. Il me semble qu’il y avait de la musique parfois, un air de Santana au col de la Bathie, Amy Mac Donald sous le Cormet d’Arêches, Deep Purple au col du Coin, Israel Kawakawiwo près de Plan Mya, de quoi avoir le pied léger et savourer le bonheur d’être là, libre et serein, à n’avoir comme seule préoccupation que d’aller au bout, porté par les regards et les sourires d’enfants Népalais. Puis les crêtes se recouvrèrent de nuages, la pluie tomba quelques instants, la nuit, le brouillard arrivèrent, une longue, longue descente à travers la forêt, des lumières, des torches marquant la ligne d’arrivée que je franchissais juste derrière mon ami Werner. Drôle de rêve… Il faut que j’essaie de savoir où je suis, je sors sur le balcon, je reconnais la station des Saisies, j’ouvre la porte sur laquelle est inscrit le nom de mes amis du Chauffaud, étrange, je fouille dans mon sac, je trouve un tee-shirt « finisher » de l’ultra tour du Beaufortain, il y est inscrit 103 km, 5800 mètres de dénivelé… Alors ce n’était pas un songe, je l’ai vraiment fait ! Il y avait une scène que j’avais oubliée, j’arrivai premier et je me la jouais « à la Dawa », attendant Patrick Bohard pour passer la ligne avec lui, mais là, c’était vraiment un rêve…

L'ultra Trail Off des 7 monts : 24 et 25 juillet 2010

Les courses officielles ne suffisent plus pour ces barjots du Jura... il faut qu'ils en inventent, "l'ultra trail off" : une course organisée par et pour le club des Traileurs des 7 monts. http://sites.google.com/site/ultratrailoffdixseptmonts/

Il ne faut pas avoir froid aux yeux pour emprunter leur site : http://sites.google.com/site/traileurs7monts/

Et la presse locale en parle:

Voilà, c'est fait, merci à ceux et celles qui ont "pariés" sur ces kilomètres passés entre copains, merci pour nos petits, tout là bas...

http://www.ultratour-beaufortain.fr/

Ultra tour du Beaufortain Samedi 17 juillet 2010 - 103 km
Départ 4h00 du matin, Bruno prévoit environ 20 h de course (ou plus si les conditions météo sont mauvaises, voir photos 2009)