Supportez Bruno !


1 km = 1 € Parions sur les km que va courir Bruno !

L'opération consiste à collecter des fonds pour financer la rénovation et l'équipement d'une maison accueillant des enfants népalais. Les paris sont possibles sur toutes les courses de la saison 2010.

Grâce à vous, nous avons dépassé les 2 000 km : la performance n'est pas uniquement sportive, mais solidaire.

Au total c'est 4 516 € qui auront été pariés.

Merci pour les enfants !!!

Joyeuses fêtes

A tous ceux qui soutiennent chaque pas couru ou glissé de la cause Courir pour le Népal, Nous vous présentons de façon universelle :

Merry christmas, Season greetings

(en népalais)  Naya barsa ko SubhakAmna

(en tibétain) Tashi delek !

JOYEUSES FETES
Bruno, Anne, Michellou







La dernière de 2010

Ce samedi 18 décembre, la dernière course de la saison : le trail givré des Saisies, 30 km dans la neige ! A la fin de la vidéo, un mot de Bruno pour clôturer cette saison.

plus de 2000 km !

Ce samedi 18 décembre, la saison 2010 s'achève avec la dernière course : le trail givré, 30 km dans le domaine des Saisies. http://www.lessaisies.com/images/prestations/tg30-1935.pdf

Un dernier don pour cette course nous a fait dépasser la barre symbolique des 2000 KM, (sans compter la participation exceptionnelle de Lionel et ses collègues genevois de l'entreprise Vitol pour leur paris sur la course de l'escalade, dont nous vous annoncerons les chiffres définitifs prochainement).

Pour clôturer la saison, nous vous promettons des photos de la maison et des enfants tout bientôt. Derrière les dons, derrière les pas, il y a beaucoup de sourires ! Merci à tous.

SaintéLyon réussie !!

Des conditions extrêmes pour la 57e édition de la Sainté Lyon : froid, neige et verglas. L'épreuve a été trés difficile, mais Bruno l'a parcouru entièrement en 8H55. 
http://www.sportcommunication.info/CHRONO/saintelyon/2010/brevet/diplomesaintelyon.php?dossard=748

Article du Lyon Mag, "voyage au bout de la nuit"
http://www.lyonmag.com/article/20294/saintA-lyon-voyage-au-bout-de-la-nuit

Les efforts se multiplient

Samedi 4 décembre, alors que Bruno sera en partance pour St Etienne (départ de la SaintéLyon à minuit), Lionel Goddet et ses collègues du bureau genevois de VITOL participeront à la course de l'escalade à Genève,
A l'occasion de la plus célèbre course de Genève, en plein coeur de la vieille ville, ils récoltent des dons pour une association, font des paris sur leur chrono et leur classement, et leur entreprise VITOL double la mise. Merci à eux pour avoir choisi l'association "Nima's Children". C'est environ 360 FCH x 2 : soit 720 FCH qui seront misés et reviendront à l'association.

Lionel
A St Etienne ou à Genève, les enfants du Népal seront dans toutes les pensées.

 
Merci à tous ces sportifs au grand coeur.






Et le petit Tino Pianfetti (6 ans) court également l'escalade, son papy pari 10 € pour l'ocassion, pour acheter "des baskets à un enfant de Katmandou" lui a expliqué son papa.




La SaintéLyon 69 km

Record absolu le 6 décembre 2009 avec près de 10 000 coureurs au départ et une nouvelle édition à guichets fermés pour le mythique raid nocturne entre Saint-Etienne et Lyon, doyenne des courses d’Ultra et référence des épreuves de nuit. http://www.saintelyon.com/course-raid-nocturne/

Bruno prendra le départ de la Sainté-Lyon le samedi 4 décembre à minuit de St Etienne.
Venez voir que quoi il en retourne, frontales obligatoires :  http://www.saintelyon.com/course-raid-nocturne/la-course/photos-videos/video-extra/SAINTELYON-2009

Reconnaissance Transju'trail 2011

De quoi vous donner envie de courir !!



Vidéo Trans'organisation

Histoire de se mettre en jambes

Le 30 octobre dernier, Bruno a été invité à la reconnaissance du parcours de la Transju'trail 2011. Le nouveau parcours est à découvrir sur le site : http://www.transjutrail.com/ 
photo : Albert Cortinovis, Trans'Organisation

Et en attendant le joli mois de juin et sa transju'trail....la veille de la fameuse "SaintéLyon", Bruno ira néanmoins courir quelques kilomètres pour participer au téléthon.... quand les jambes de la solidarité sont en action, on ne les arrête plus.

Eternelle enfance

Dimanche 7 Novembre 2010, trail de « Sange run » au cœur des Bauges, je cours depuis 2 heures sous une pluie battante, seul, je suis bien… Tout en restant concentré sur mes foulées, je repense à certaines phrases que j’entendais lorsque j’étais enfant : « Ne sors pas sous la pluie », « Mets ta capuche », « Ne rentre pas trempé », « Tu vas attraper froid », « Je t’aurai prévenu »… Et puis je me rends compte que ma vie n’a été qu’une suite de désobéissance à tous ces conseils que ma mère me prodiguait, parce que ma vraie nature est de me retrouver au beau milieu d’une forêt, isolé sur une crête, seul dans la tempête, le froid, à la place que je me suis choisie… Je continue à courir, me perd deux ou trois fois, le balisage au sol disparaît sous les feuilles arrachées à l’automne par un vent violent, je passe prés d’un ruisseau qui a creusé la roche, puis sur une passerelle suspendue au dessus du vide, c’est magnifique ! Je crois que je n’avais pris que très rarement autant de plaisir à courir, ce parcours est exceptionnel, par la qualité des sentiers, la beauté des sites et villages traversés, la variété des passages, techniques puis plus roulants, la simplicité également de la sympathique équipe d’organisation. Il pleut de plus en plus, le but approche, j’aurai passé 5 heures de pur bonheur à jouer à courir, pour un plaisir tout personnel, mais aussi pour les enfants du Népal, que j’entends rire désormais chaque fois que j’enfile mes baskets… Je le fais pour moi, pour vous, pour eux, sans capuche, je saute dans les flaques d’eau, j’adore être au coeur d’une tempête de neige, j’aime sentir le vent glacé sur ma joue, être chahuté par le vent, glisser dans la boue, être seul dans la nature, la nuit, le brouillard, entre chien et loup, être encore dehors quand les villages s'illuminent… Merci à mes parents de m’avoir fait ainsi, derrière leurs affectueuses mises en garde, ils ont toujours su, je crois, que tout ceci était ancré en moi…

Un nouvel article : le fête de Deepawali

La chronique népalaise nous parle de la fête de Deepawali qui a lieu du 5 au 7 novembre ...2067 au Népal.

Entretenons la flamme

Après la reconnaissance d'une partie du nouveau parcours de la Transju'trail 2011, ce dimanche, participation à la Sange'run, 36km, 2200m de dénivelé, une bonne préparation pour la future Sainté-Lyon

Bientôt 2 000 km ?

L'exploit c'est aussi votre générosité, depuis mai, nous voilà déjà à 1842 km pariés !
Nous attendons courant novembre des photos des enfants et de la maison.

En attendant l'hiver

Dimanche 17 octobre : alors que Juju blanchissait son nez, Bruno courrait les 14 km de la foulée des Combes : en 1h15 ! Pari encore tenu !! Le programme de la saison va quelque peu évoluer :
  • le trail de Sange Run va peut être faire son entrée le 7 novembre prochain http://trailsangerun.free.fr/ pour 36 km au lieu du trail de Montagnole,
  • un trail nocturne ou reconnaissance du nouveau parcours de la Transju'trail le 30 octobre ? affaire à suivre..
  • rajout du trail givré aux Saisies : le 18 décembre
Et puis étant donné que les spatules lui poussent déjà, Bruno compte mettre en jeu ses futures courses de ski de fond dont la Marcialonga en Italie. Vivement la neige !

La foulée des combes

Dimanche 17 octobre 2010 : Bruno court 14 km à 2 pas de chez lui, aux Moussières.
Avant le "phénomène trail", il y avait moins d'occasions de se retrouver entre passionnés de course-nature, les cross d'Automne nous permettaient de jauger notre forme avant la saison de ski de fond, la foulée des Combes a perduré. A travers les Hautes Combes, nous profiterons des dernières couleurs d'Automne et des premiers flocons de neige qui se sont invités ce matin...

Le trail des 7 Monts

Toutes les autres photos sont en ligne dans la rubrique "photos"
Un tour avec Louisa
et un tour en débalisant le parcours

Le Trail des 7 Monts

La prochaine course : le 10 octobre 2010, Les 7 Monts, organisée par "les traileurs des 7 Monts " et l'entente sportive de Septmoncel, 32 km au coeur du Jura.
Le plaisir de donner, c'est avoir le privilège de faire deux tours, le premier pour ouvrir, départ en solo à trois heures du matin, arrivée pour reprendre un second départ à 8h30, avec la troupe, fermer la course jusqu'au pied de Roche Blanche, et m'envoler ensuite (enfin, si je peux encore...); la course est pariée 6 fois, merci pour les enfants...

Une action médiatisée

Le courrier l'indépendant du 16 septembre 2010
Le Progrès du 15 septembre 2010
Le Progrès du Samedi 11 Septembre 2010
Le Courrier l'Indépendant du 9 septembre 2010

La forestière : ils l'ont fait !

La Forestière en image Ils étaient 3 à courir La Forestière ce samedi pour "courir pour le népal", 100 km chacun, 300 km en tout. Merci à nos sportifs.

Le courier L'indépendant (Jura) du 9 septembre

Bruno court pour le Népal, la Forestière le soutient :

La surprise de septembre

Bon, allez, je lâche le morceau: samedi, je vais tenter de parcourir en solo le parcours de la Forestière des Rousses à Arbent soit 100km à travers les beaux paysages du Jura et de l'Ain; c'est pour moi l'occasion de lancer un clin d'oeil à tous les bénevoles qui seront à pied d'oeuvre la semaine suivante sur la Forestière et de continuer à "Courir pour le Népal"; merci encore pour votre soutien!
Tracé 100 KM VTT de La Forestière

Chaque pas est comme une flamme allumée

Des sportifs au grand coeur, ayant versé un don à la fondation et étant allé au bout de leurs ressources, tou(te)s finishers à Chamonix: - Cécile Diaféria: 539ième / 19ième FV1 - Elisabeth Blanc: 379ième / 2ième FV2 - Patrick Bohard 5ième / 1er V1H - Claude Blanc: 379ième - Sam Vernerey: 379ième - Bruno Ladet: 379ième
Babeth, Claude, Sam, Babas et moi avons été finalement classés ex-aequo Sur 1255 partant(e)s la samedi matin à Courmayeur Comme on l'entendait en Italie: Bravi, bravi, fortissimo!!!255€ ont été pariés sur cette course! Merci!

Finish !

Arrivé avec toute l'équipe des jurassiens, à 4h02 du matin ! Chapeau Bruno, 381e position, 17H44 de course. Les enfants de Nima peuvent être fiers de toi.

Vallorcine, la tête aux Vents et bientôt l'arrivée

Presque minuit, Bruno arrive à vallorcine, la descente pleine de boue n'a pas dû être facile. Sous la tente du ravitaillement la fourmilière des bénévoles s'affère, les accompagnateurs attendent, ça sent le vin chaud et le café. 11 mn d'arrêt, à peine de quoi avaler un morceau !
Prochaine étape : le col du Montet depuis lequel on aperçoit la grande montée vers la tête au vent.
Je viens de recevoir le SMS (suivi de la course), Bruno est en haut de la tête au Vent à 2h18.
Les rues de Chamonix se sont quelque peu dépeuplées, mais la ligne d'arrivée regorge toujours autant d'applaudissements.

Chamonix n'est pas prêt d'aller dormir !

J'ai quitté Chamonix vers 18H, Bruno arrivait au point de passage de Champex, j'ai filé jusqu'à Trient, quelques encouragements de vive voix seraient sûrement les bienvenus ! Trient, Suisse, la nuit est là, les coureurs arrivent frontales allumées et il est difficile de distinguer les visages. Il y a des gens un peu de partout, les "bravos" et les applaudissements sont constants. Bruno arrive vers 21h10, je le reconnais au dernier moment, il me dit "pas de jus" et pourtant je lui trouve bonne mine sachant ce qu'il vient d'avaler ! Son ami Samuel Vernerey est à côté de lui. Je discute le temps du ravitaillement, il lui reste encore une trentaine de km jusqu'à la ligne d'arrivée....il calcule, se renseigne sur le parcours (qui n'est pas celui de la TDS prévu)...environ vers les 3h du mat à Chamonix. 10 mn de ravitaillement et le voilà reparti dans la pénombre. Vallorcine, 22h, j'attends le passage de Bruno prévu pour 23h30. De mon banc, j'aperçois les lumières des frontales éparpillées sur le flanc de la montagne d'en face. Il fait nuit noire et pourtant personne ne dort dans les parages. C'est la vallée toute entière qui s'apprête à veiller toute la nuit pour les coureurs. Déjà 23h, j'y retourne, son passage est prévu dans une demie-heure. à tout de suite...Anne

la course en direct

Bruno a franchi le premier passage "Refuge de Bonati" à 12h23 (411e position) puis le deuxième passage à Arnuva à 13h07 (position 393). 14H27 : Le col du Grand Ferret à 2500 m après 4h10 de course (position 433) Bruno est toujours en course. Vous pouvez suivre la course de Bruno : http://utmb.livetrail.net/coureurentete.php sur la fiche coureur "Ladet".

Une nuit mouvementée

Conditions météo excécrables, coulée de boue au col de Seigne, les organisateurs n'ont pas donné le départ de la Trace des Ducs de Savoies à minuit. Le départ a été décalé à 4H du matin puis annulé comme l'UTMB. Les organisateurs ont décidé de mettre en place une course de repli pour tous les coureurs, le départ a eu lieu ce matin à 10H15 de Courmayeur. Le tracé de la course est celui de l'UTMB - 80 KM

La pensée du jour : la petite chronique de Michellou

Ce matin 27 août 2010, est une date marquante, bien sûr ce n’est ni un fait divers, ni un événement dont on parlera dans les livres d’histoire, néanmoins, c’est à marquer dans les pages de notre livre de l’Association. Tout d’abord le temps est à l’occasion, il pleut, il fait gris et mon cœur est triste chaque fois que Nima s’envole, comme une hirondelle, non vers l’Afrique, mais vers son pays, le Népal, qui nous est cher pour de multiples raisons. Nima a passé l’été avec un dynamisme toujours grandissant à multiplier les rencontres, les discussions, les entretiens, les voyages (Corse), elle a visité nombre de clients également pour leur proposer les services de l’Agence et de son équipe, et qui pour des visites culturelles, et qui pour des ascensions, et qui encore pour aller flâner sur les collines de la Vallée de Kathmandou. Nous tous avons eu beaucoup de joie à partager avec Nima, avec Pourna, avec Sakhal, Pauman, Kumar et les autres quelques bons moments volés à son agenda ! Cette année, Nima part avec des bagages toujours bien chargés et là il faut noter que cette fois – ci ce ne sont pas des habits qui se pressent, étouffent dans la valise, devinez ??? Ce sont des livres : j’ai promis à Daneh, notre brillant élève de la classe 10 (chez nous c’est la première) l’Autobiographie de Charles Darwin (en anglais), car c’était dans son programme, et pour Tenzeh et pour les plus jeunes 6 différents exemplaires de Naruto également en anglais. Je voulais partager avec vous, tous les membres de Nima’s Children, la joie à venir des enfants de l’Association avec cette nouveauté. Mon rêve serait de créer une petite bibliothèque, avec des ouvrages en anglais et en népalais, pour la nouvelle maison à côté de celle de Nima, et je compte bien mener cette idée à son projet avec de futurs concours (UNICEF, etc.). Voilà ma réflexion du jour, en dehors du serrement du cœur, de la séparation avec Nima et Pourna, et avec une précision au sujet de la globalisation qui gagne même un ex-petit royaume comme le Népal, où à présent on peut trouver les mêmes habits, les mêmes chaussures, les mêmes sandales que partout ailleurs (qualité différente, soit !) et par contre, de voir Nima partir avec juste quelques livres est un symbole d’évolution vers cette éducation que nous souhaitons tous pour tous les enfants du monde et notamment ceux qui nous sont proches comme Nima’Children.
Namasté et Bien à vous !
Michellou

Demain est aussi votre course

Demain, à minuit, je serai comme un môme qui ouvre son cadeau après des mois d’attente, nous serons des centaines à nous élancer vers ce qui compose une partie nos rêves depuis que cette idée d’aller courir autour du Mont Blanc est venue nous effleurer l’esprit… Vous y serez aussi, et vous n’y pourrez rien, vos noms, vos encouragements, vos sourires, vos regards seront de la partie, car je pars avec toutes les bonnes choses avec lesquelles je me suis construit, et vous en êtes… Aux enfants de Nima, à Nima et à vous, merci, il ne me reste plus qu’à apprécier la magie de courir sur les montagnes… Regardez comme c’est beau !

"Courir pour le Népal" est sur Face-Book

"Courir pour le Népal" est aussi sur Face-Book, rejoignez nous!
Anne et Bruno

Cécile court pour "Ninon Soleil"

Vendredi 27 août à 18h30, à Chamonix, Cécile Diafera sera au départ de l'UTMB: 167 km 9500 D+ soit le tour complet du Mont Blanc; 2300 coureurs venus de 50 pays différents...du gros, du lourd!
En l'accompagnant quelques km sur ces magnifiques chemins de montagne - et/ou en pensant à elle de temps en temps surtout durant les 2 longues nuits - et/ou en vous engageant à verser quelques centimes par km parcourus à l'association NINON SOLEIL pour aider les enfants gravement malade et notamment pour Noémie, 8 ans qui attend de pouvoir partir dans un centre de rééducation aux States, dans l'espoir de marcher un jour, vous serez au coeur de SA course...
Merci pour elle et Ninon Soleil
(Pour le lien, cliquez sur le titre)

Les encouragements d'un homme de grand fond

Un commentaire "collector", écrit par un grand monsieur du ski de fond:
Un homme de défi a encore frappé, en enchaînant sur une année les 5 Trans. Bruno y a pensé... LADET l'a fait. Bravo et à bientôt pour de nouvelles aventures.
JP Henriet

Trace des ducs de Savoie, un parcours haut en couleurs

Au menu: extrait du site: http://www.ultratrailmb.com/ Départ au centre de Courmayeur le vendredi 27 août à minuit, suivi de la traversée nocturne de Pré Saint-Didier, avant la première ascension (+800m) vers l'alpage de Petozan puis la descente vers la Thuile. Une seconde ascension de 700m vous emmenera au Col du Petit Saint-Bernard (2188m). Vous quitterez alors la Vallée d'Aoste et commencerez votre périple en Haute Tarentaise par une longue descente vers Seez et Bourg Saint-Maurice le long de la Voie Romaine. Toutefois, peu avant Saint-Germain, vous bifurquerez vers le hameau de Bonneval-les-Bains afin de rejoindre le Fort de la Platte au terme d'une assez longue traversée en balcon au-dessus de Bourg Saint-Maurice. Commencera alors un rude et magnifique parcours en pleine montagne qui vous emmenera sur quelques uns des plus beaux sentiers de Tarentaise, du Beaufortain et du Mont-Blanc. Vous gravirez d'abord le Col de la Forclaz (2369m), puis le passeur de Pralognan (2567m). Une descente, très raide au début, plus douce ensuite, vous permettra de rejoindre les bénévoles de Beaufort au Cormet de Roselend . Il vous faudra ensuite gravir les cols de la Sauce (2307m), du Bonhomme (2329m) et de la Fenêtre (2245m) avant de goûter à l'accueil de l'équipe de Hauteluce qui vous attendra au Col du Joly. Cette balade sauvage se poursuivra par la traversée vers le Mont Joly (2525m) et son incomparable panorama face au Mont-Blanc, avant de rejoindre par une longue et raide descente le ravitaillement de Saint Nicolas de Véroce. Vous remonterez alors jusqu'à Bellevue (1800m), puis ce sera la dernière grande descente jusqu'aux Houches, en passant par la baraque des Arandellys. Il vous restera à parcourir une petite dizaine de kilomètres et à gravir quelques bosses avant, enfin, de rejoindre le centre de Chamonix.

C'est appétissant!

Il suffit d'un rien...

Petit incident de parcours, entorse à la cheville qui m'amène à zapper le trophée du Chalam; comme je rentrai dans la période de repos avant la TDS, rien de grave, repos, kiné, un peu de vélo, préparation du matos, je demeure zen et positif tout en restant conscient...Merci à Annie (mon medecin) et à Hervé, kiné (mon pied est entre ses mains!)

La Rubatée

Les Hautes-Combes, de crêts et de combes, des paysages tout en douceur, tout en rondeurs, des forêts profondes, des saisons qui s'égrainent, des hivers rigoureux qui forgent les caractères, de grands espaces ouverts aux champs des possibles, vivre ensemble, avec nos valeurs, nos opinions, nos divergences, nos différences, en se respectant, en s'entraidant.
On y trouve encore des fêtes de village, à Lajoux, la Rubatée (on dit que les vaches "rubatent" lorsqu'elles sortent au grand air, après plusieurs mois d'hiver passés à l'étable), tout les habitants sont rassemblés le temps d'un week-end, un grand moment de festivités dans la simplicité et la convivialité.
C'est l'occasion pour les fondeurs et autres coureurs à pied de tester leur forme sur un cross de 9 km, un effort court et violent, avant de se retrouver tous autour d'un verre à parler de l'hiver qui nous manque et ne saurait tarder, pour imaginer ce que pourrait devenir "Courir pour le Népal" l'année prochaine...

Petit matin, solitude du coureur à pied

Photo: Clo Leclerc ...ou le Jura vu par une voyageuse canadienne

Les prochains rendez-vous

Encore une petite course, la Rubatée,
9km autour de Lajoux pour la fête du village et ensuite, le repos s'impose...
Et puis le vendredi 27 août à minuit, je serai à Courmayeur pour le départ de la"Trace des Ducs de Savoie"
111 km - 7 000 mètres de dénivelé positif
temps de course maximum : 32 heures
Arrivée à Chamonix

17 monts, 30 amis, 90 bornes

Nous sommes en 2040, un groupe de septuagénaires (et d’autres énergumènes encore plus âgés) se lance dans un défi incroyable, gravir en courant les 70 sommets de l’arc Jurassien et ce en 170 heures… Tout a commencé en 2010, à l’époque les gens ne sortaient plus de chez eux, les relations humaines n’existaient que par le biais d’internet ou de rassemblements festifs comme les matchs de football. Face book était à son apogée, l’on pouvait se faire des amis sans bouger de chez soi, des amis qu’on ne rencontrait jamais, une façon illusoire de croire que l’on était heureux, pour masquer la solitude se glissant insidieusement au cœur des villes surpeuplées… Et puis un habitant d’un village haut perché du Jura, appelé « le Sam » eut une idée formidable mais non moins saugrenue, rassembler le temps d’un week-end des personnes d’origine, de sexe, de sensibilités différentes autour d’une même passion, la course à pied en pleine nature. 30 pionniers prirent le départ d’une aventure humaine et sportive depuis le village de Septmoncel, tous vêtus d’un maillot orange, une forme de signe tribal probablement; leurs pas les menèrent vers le col de la Tendue, la Fontaine aux Oiseaux, le Mont Bayard, les Gorges de l’Abîme, le Crêt Pourri, la Main Morte, la Pointe de la Roche, des noms de lieux si poétiques mais aujourd’hui d’un autre temps. Ce matin là, ils effectuèrent un circuit long de 28 kilomètres, en souriant, sans GPS ni balise de géo-localisation ! Assis par terre, ils festoyèrent au Replan avant de repartir vers les gorges du Flumen, lieu aujourd’hui ou personne n’ose plus se rendre, les loups et les ours ayant réinvestit les forêts proches de Saint Claude. Leur rituel préféré, se chronométrer ! La Roche Blanche, une montée de 2,3 km pour 700m de dénivelé, leur terrain de jeu favori. Arrivés au sommet, grimaçant de douleur, couvert d’un liquide appelé « sueur », ils s’écroulèrent à terre en rigolant, ivres d’effort, heureux d’être ensemble, à attendre le Sam retenu par les paparazzis. Ils s’amusèrent ensuite à se diriger avec une carte en papier, sans aucun instrument Hi-Tech, pour rejoindre le lieu où les attendaient un bon repas, de nombreux verres de bières et une nuit réparatrice. Le lendemain, ils prirent le chemin de la vallée de la Valserine, gravirent les 32 contours pour rejoindre le Reculet, l’un d’eux y eut une pensée pour une amie et pour des enfants de l’autre bout du monde qu’ils ne rencontra que bien des années plus tard, puis ils longèrent les crêtes, riant du regard étonné des simples marcheurs à leur passage, s’amusant pour certaines à embrasser les vaches, le groupe s’égrainant au fil des rencontres et des discussions. Après une collation, ils rejoignirent les Hautes Combes, descendirent au Chapeau de Gendarme pour un dernier rituel dans la montée des Grés. Fourbus, ils se rassemblèrent autour de chopes de bière, heureux du simple bonheur d’avoir passé un bon moment, réunis par un ami commun, une passion et une liberté partagée, ayant couvert 90 km et gravi 17 monts, pas après pas. Ainsi, ce groupe d’amis se rassembla chaque année, pour fêter la vénérée « bonne santé » prodiguée par l’effort et la nature, les rires et les défis. Pour fêter les 30 ans de leur première rencontre, le Sam, jamais à court d’idées, leur a préparé cette année un « truc de fou », comme disent les gens du Haut Jura qui se demandent bien quand, ceux-là, vont finir par grandir…

Un rêve dans le Beaufortain

Dimanche 18 juillet, je me réveille dans un lieu inconnu, j’ai fait un drôle de rêve… J’étais dans la nuit à courir sur des sentiers avec d’autres allumés après être tous partis d’un village, Queige, je crois, dans le Beaufortain. Nous montions vers le col de la Roche Pourrie, soir 1500m de dénivelée à 4h du matin ! Nous apercevions les lumières d’Albertville, discutions de nos origines tout en courant dans la montagne. Je me sentais bien, facile, comme porté par je ne sais quel souffle magique… Nous passions prêt de lacs magnifiques, le lac Tournant, le lac de Saint Guérin, le lac d’Amour, la sérénité des lieux n’étant troublée que par le bruit des clarines et nos souffles réguliers. Dans ce rêve, il y avait aussi des passages de cols, très pentus, au milieu de blocs de rochers, je me souviens de la brèche de Parozan, du col du Grand Fond, du col à Tutu près de la Pierra Menta ; quelques passages dans la neige et des traversées de ruisseaux nous prodiguant un peu de fraîcheur. Et puis il y avait des sourires, des applaudissements de personnes venues pour nous encourager, d’autres pour nous donner à manger, à boire, nous réconforter aussi. Il me semble qu’il y avait de la musique parfois, un air de Santana au col de la Bathie, Amy Mac Donald sous le Cormet d’Arêches, Deep Purple au col du Coin, Israel Kawakawiwo près de Plan Mya, de quoi avoir le pied léger et savourer le bonheur d’être là, libre et serein, à n’avoir comme seule préoccupation que d’aller au bout, porté par les regards et les sourires d’enfants Népalais. Puis les crêtes se recouvrèrent de nuages, la pluie tomba quelques instants, la nuit, le brouillard arrivèrent, une longue, longue descente à travers la forêt, des lumières, des torches marquant la ligne d’arrivée que je franchissais juste derrière mon ami Werner. Drôle de rêve… Il faut que j’essaie de savoir où je suis, je sors sur le balcon, je reconnais la station des Saisies, j’ouvre la porte sur laquelle est inscrit le nom de mes amis du Chauffaud, étrange, je fouille dans mon sac, je trouve un tee-shirt « finisher » de l’ultra tour du Beaufortain, il y est inscrit 103 km, 5800 mètres de dénivelé… Alors ce n’était pas un songe, je l’ai vraiment fait ! Il y avait une scène que j’avais oubliée, j’arrivai premier et je me la jouais « à la Dawa », attendant Patrick Bohard pour passer la ligne avec lui, mais là, c’était vraiment un rêve…

L'ultra Trail Off des 7 monts : 24 et 25 juillet 2010

Les courses officielles ne suffisent plus pour ces barjots du Jura... il faut qu'ils en inventent, "l'ultra trail off" : une course organisée par et pour le club des Traileurs des 7 monts. http://sites.google.com/site/ultratrailoffdixseptmonts/

Il ne faut pas avoir froid aux yeux pour emprunter leur site : http://sites.google.com/site/traileurs7monts/

Et la presse locale en parle:

Voilà, c'est fait, merci à ceux et celles qui ont "pariés" sur ces kilomètres passés entre copains, merci pour nos petits, tout là bas...

http://www.ultratour-beaufortain.fr/

Ultra tour du Beaufortain Samedi 17 juillet 2010 - 103 km
Départ 4h00 du matin, Bruno prévoit environ 20 h de course (ou plus si les conditions météo sont mauvaises, voir photos 2009)

Le Grand Duc en Chartreuse

« Il faudrait être un peu dérangé pour affirmer aimer la souffrance, alors que plus de la moitié de la planète vit avec de façon subie; mais les sportifs ont peut être cette faculté à l’accepter, à la dépasser, à en faire une compagne de voyage; Non, nous n’aimons pas souffrir, nous aimons le dépassement de soi, nous aimons aller puiser toujours plus loin, pour mieux connaître nos limites, pour mieux nous connaître tout simplement, et mieux partir à la découverte des autres ».
Le Grand Duc, dimanche 27 Juin, il est 5h00 sur la place du village du Sappey, nous nous élançons en direction de Chamechaude, point culminant du massif de la Chartreuse (2082m), première montée qui en appellera d’autres, 1100m de dénivelée positive pour 7 km; 235 silhouettes dans la nuit avec l’unique motivation en tête, aller au bout… Une longue montée à travers bois nous amène sous les falaises, un dernier pas équipé d’une main –courante, quelques pierriers et nous voici au sommet, la lune a rendez-vous avec le soleil qui se lève, c’est magnifique ! Une longue descente s’engage, il faut s’appliquer, ne pas dépenser trop d’énergie, être frugal dans l’effort mais optimiser chaque foulée, certains sont plus à l’aise dans cet exercice, je gère, je sais que la journée sera longue. Nous arrivons à Saint Hugues, nous sommes redescendus de 1200m, avons couverts 17 km, il fait déjà très chaud…Tout de suite, nous attaquons la montée vers l’Emeindras; avant le sommet, Cécile me rejoint, elle est dans son jardin, je sens qu’elle est en forme, je vais passer un moment avec elle, son rythme est supérieur au mien, je m’accroche mais au bout de quelques kilomètres, je la laisse filer, elle m’a atomisé ! Après Saint Eymard, une descente puis une petite montée avant le bouclage au Sappey. Nous avons parcouru 30 km, il en reste plus de la moitié, certains abandonnent déjà, la Chartreuse les a surpris, d’autres qui prennent le relais de l’épreuve en duo s’envolent. Je suis déjà bien entamé, je repars sans conviction…Sarcenas puis la Pinéa nous attendent, je trouve la montée très longue, tout est prétexte pour m’arrêter quelques secondes, puis je m’encourage à repartir, je m’arrête à nouveau, dix fois, vingt fois, des randonneurs nous encouragent, j’arrive en haut, je m’allonge quelques instants, je suis épuisé, je sais qu’il faut passer la Charmette avant 15h30 soit après 10h de course et 42 km ! Je suis au bord de la rupture, mais je pense à ce qui m’a amené là, pourquoi je suis là aujourd’hui, pour eux, parce que je l’ai choisi et que demain, je serai fier d’être allé au-delà de mes limites,, parce que d’autres aimeraient être à ma place, ou tout simplement pouvoir courir, ou marcher… Je repars sans me poser de questions; je sais qu’ensuite, deux gros morceaux nous attendent… J’arrive à la Charmette, une heure avant la barrière horaire, il ya a un contrôle médical obligatoire, les questions posées me laissent entendre que de nombreux concurrents ont subi de grosses défaillances ; je repars, « apte » et confiant, je suis doublé par des concurrents en relais, leurs encouragements sont précieux, je passe le col de la Sure (1710m) puis le col d’Hurtière (1770m); à la même altitude, la Chartreuse à un relief beaucoup plus alpin que notre Jura, nous courrons sur une magnifique pelouse, au milieu des rhododendrons, il faut rejoindre la « Pas de l’Ane » avant de basculer vers Mont Saint Martin, situé près de 1000m plus bas, après 55 km ; il reste deux grosses difficultés, le « Pas du Sappey », une montée très raide, avec des arbres au sol, un final équipé de cordes, très engagé, dire que les « anciens » passaient par là, avec des marchandises ! Une longue descente caillouteuse jusqu’à Proveysieux, il faut passer un vallon pour arriver à Queix, arriver impérativement avant 19h30, sinon, tout est fini !.. Je sais que c’est juste, mais je n’arrive plus à courir, sinon à trottiner quelques dizaines de mètres, marcher, repartir, je me présente au contrôle 15mn avant la barrière, des concurrents en relais attendent impatiemment leurs équipiers, je rejoint un coureur local dont j’ai fait la connaissance la veille, c’est une référence dans la région, il est lui aussi épuisé, je l’encourage, il me dit que ce Grand Duc est un « grand cru »; il nous reste 13 km, un dernier ravito dans un hameau et je m’autorise une pause, j’en profite pour remercier les bénévoles présents pour leur accueil exceptionnel, leur gentillesse, la beauté de leur montagne ; dernière montée, seul, interminable, il me reste à passer le col de Bens et ce sera fini…Enfin, quelqu’un ! « Plus que deux kil ! » ces mots là valent de l’or ! « Je dois être le dernier ? » « Non, il y en encore beaucoup derrière toi, fonce ! » Je savoure les dernières centaines de mètres, la chaleur des encouragements me fait oublier la douleur et la lassitude, Cécile m’attend sur la ligne, elle m’apprend qu’elle a fait le podium, j’en suis fier ! On m’annonce que le parcours faisait plutôt 80 km et plus de 5000m de dénivelé, que plus de la moitié des « solos » ont abandonné. Me voici rassuré avant l’ultra du Beaufortain et la TDS, mon corps accepte enfin de me porter aussi longtemps, sur des reliefs aussi alpins, je crois que je vais vraiment m’éclater cet été !
Au final, je finis 95e, après 16h20 de course.

Pariez sur la prochaine course :

http://www.grandduc.fr Date : Dimanche 27 Juin 2010 Départ et arrivée : Le Sappey en Chartreuse Caractéristiques du tracé : 71 km et 4 770 mètres de dénivelée positive.